Université de Montpellier — Jour 3 du projet QADOC : la qualité et l’innovation scientifique prennent racine et la recherche devient boussole pour l'avenir des Nations
Alors que le printemps fleure bon dans les allées de l’Université de Montpellier, c’est une autre forme de floraison qui s’est révélée ce 10 avril : celle de la pensée stratégique et des échanges constructifs autour de la qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche. L’étape française du projet QADOC (Qualité Assurance Doctorale, Centres de Recherche et Agences de Valorisation des résultats de la recherche) a pris vie, dans un échange intense d’expertises, de pratiques et de visions entre acteurs africains et européens.
Au cœur de l’Europe, un miroir pour les systèmes africains
Dès l’arrivée des participants, un message clair se dégage : « la qualité n’est plus un luxe, c’est un levier stratégique ». François Pierrot, Vice-Président aux Relations Internationales, a donné le ton dès l’accueil, mettant en lumière la nécessité d’une coopération Sud-Nord fondée sur le partage méthodologique et l’innovation humaine.
La matinée a permis une plongée dans l’autoévaluation institutionnelle de l’Université de Montpellier. Grâce à l’atelier animé par Sébastien Pons et Sylvie Narejos, les participants ont découvert la "grille de pilotage d’autoévaluation", un outil à fort potentiel de tropicalisation dans les contextes africains. Cette session a été l’occasion d’explorer des processus qui, loin d’être bureaucratiques, s'avèrent être de véritables moteurs d’amélioration continue.
Valoriser la recherche et ses résultats, un impératif de souveraineté
L’après-midi a dévoilé un second pilier du projet : la structuration de la recherche et le rôle stratégique des écoles doctorales. Delphine Dolques et Patrick Sentis ont mis en lumière la complexité, mais aussi la richesse, des mécanismes d’organisation, d’évaluation et de valorisation scientifique.
Au-delà de la technicité des processus, une vision se dessine : celle d’une recherche au service des sociétés, où les doctorants sont formés non seulement à produire du savoir, mais à répondre aux défis concrets des nations — crises alimentaires, climatiques, sanitaires ou encore identitaires. Une réponse scientifique aux angoisses existentielles, oui, mais structurée, pilotée, durable.
Du comparatif à l’inspiration stratégique
Le projet QADOC se distingue par sa capacité à passer de la comparaison à l’appropriation : les référentiels d’évaluation des écoles doctorales, les systèmes d’assurance qualité analysés entre Afrique et Europe, les modèles de gouvernance des centres de recherche… tout concourt à créer un terreau fertile pour des transformations systémiques. C’est justement l’esprit des états généraux de l’ESU tenus à Lubumbashi en 2021 : Bravo à SE. Madame la Ministre de l’ESU-RDC qui comprend les enjeux.
Ce livre, des solutions majeures
C’est dans cette optique que les rapports d’étonnement de fin de journée ont trouvé tout leur sens. En confrontant les pratiques, en s’autorisant la surprise, les participants ouvrent la voie à une relecture critique de leurs propres structures. Une dynamique d’apprentissage croisée qui transforme les simples livrables en leviers de transformation.
Un projet, une ambition : transformer la Qualité en solution durable
Le Jour 3 à Montpellier aura été bien plus qu’une étape logistique. Il fut un jalon essentiel dans une aventure collective : celle d’inventer un futur académique où la qualité devient motrice de souveraineté, où la recherche éclaire les chemins incertains des nations, où les écoles doctorales deviennent les pépinières d’un leadership scientifique engagé, et où une véritable chaine de valorisation du génie scientifique contribue à la résolution des angoisses socio-économiques.
Retrouvez l’ensemble des livrables disponibles sur le site web du projet QADOC :
- Étude comparative des systèmes d’assurance qualité en Afrique et en Europe
- Référentiels d’évaluation des écoles doctorales et des centres de recherche
- Et bien d'autres ressources stratégiques
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Prochaine étape ? Continuer à semer ces graines de qualité, de part et d’autre de la Méditerranée. Rendez-vous à Paris et Bruxelles.
Pour la Cellule de vulgarisation scientifique de l’OG
Nadia KAPINGA KAYEMBE
Doctorante
Point Focal Eco-Hydrologie de
L’Incubateur du Génie Scientifique Congolais (IGSC)-MRSIT
Université de Montpellier — Jour 3 du projet QADOC