La malchance des marchands de la violence qui se nourrissent de la haine, du déshonneur et de la division

Ce lundi, à la demande du Conseil Provincial de la Jeunesse/Kinshasa et sous l'appuie financier et logistique de la section des Affaires civiles de la Monusco, le Professeur Michel Bisa Kibul, secrétaire Scientifique de l'Observatoire de la Gouvernance, OG-UNIKIN-UPGI a facilité un Atelier de renforcement des capacités des leaders des jeunes du district de Lukunga.

L'objet du jour, construction de la cohésion nationale et renforcement des mécanismes résilients de prévention et résolution des conflits. 

Il a, entre-autres, insisté sur : 

1. La vigilance citoyenne face aux discours et pratiques sociales perturbatrices de la cohésion et du vivre ensemble ; 
2. Les valeurs de l'UBUNTU comme ciment du vivre ensemble : tolérance, bonne gouvernance, intégrité, respects mutuels, dialogue permanent, négociation, culture de la vérité, etc.
3. Il a demandé aux participants de faire un Répertoire des principaux indicateurs qui perturbent la paix et la cohésion sociale dans les communes du district de Lukunga et perspectives du vivre ensemble dans la période préélectorale, électorale et postélectorale ;
4. Il a insisté sur comment prévenir les violences physiques et verbales, vigilance citoyenne et construction de la cohésion sociale y compris dans les églises, familles, partis politiques, quartiers,...
5. Il a donné des pistes pratiques sur comment œuvrer pour renforcer les liens qui unissent tout le monde et privilégier l'indispensable nécessité de la cohésion sociale y compris dans les communautés divisées. Pour lui, quoiqu'il en soit, il ne faut jamais contribuer à ôter la vie à un être humain.
6. Ses suggestions sur comment faire pour changer mon regard sur les gens et sur le choses ? Comment procéder pour changer le regard de mon groupe d'identité ? Comment rétablir la cohésion sociale ? Dont d'une importance majeure.
7. Il a conseillé aux uns et aux autres les mécanismes concrets sur comment appliquer les acquis de cette formation dans les milieux de vie. 
   
   

L'avantage et la chance des jeunes : les évidences scientifiques.

Le professeur a informé les leaders des jeunes que les évidences scientifiques à la disposition de son équipe montrent que le Pays, dans certaines de ses entités, progresse vers une crise ou des conflits à connotation tribalo-ethniques. Les discours y relatifs s'y accentuent, se multiplient et ne sont pas assez contrecarré. Allons-nous vers le Rwanda de 1994 ?

Les marchands de la violence et de la haine se sont accaparés du pouvoir sous toutes ses formes : scientifiques, politiques, religieux, sociétaux, médiatiques, y compris les réseaux sociaux.

Ils détestent l'excellence, ils procèdent par des rumeurs. Ils n'ont pas d'éthique et l'honnêteté. Plus grave, ils chercher à éliminer, vilipender ceux qui pensent et agissent autrement. 

Ces marchands de la haine peuvent se recruter au sein des candidats aux élections, des leaders communautaires, des intellectuels et des voyous. D'où qu'ils viennent, ils sont sans pitié, sans réserve et peuvent tout se permettre, l'important pour eux c'est d'en tirer leur épingle du jeu.

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Ils agissent souvent et s'expriment avant de réfléchir. Ils ne vérifient aucune rumeur avant de la vulgariser. Et, nous le savons tous, les Cancres se multiplient plus vite que les cancrelats. 

Cette masse des insouciants est pleine des certitudes et des convictions, la-où, nous autres ici, sommes habités par des doutes et incertitudes perpétuels, eux, ils ne savent même pas qu'ils ne savent pas ! Ils ne se soucient de rien, donc ils ne peuvent pas tomber malade à cause de l'état de délabrement de l'État, ni d'une guerre civile, au cas où. 

Pour des êtres qui s'estiment être au-dessus de cette mêlée, il n'y a qu'une solution possible : s'engager à construire une société juste. 

Ne jamais s'inscrire à l'Université du KARA.