Appel des textes publiables dans un ouvrage collectif

Sciences Politiques au Congo-Kinshasa : figures marquantes, idées maitresses et valeurs humaines

Prétexte, contexte, textes et post textes du projet éditorial

L’idée  de produire un ouvrage collectif sur la trajectoire des sciences politiques (ou de la science politique) au Congo-Kinshasa découle du constat fait dans les auditoires des sciences politiques où, de plus en plus, les étudiants de la génération montante affichent des dynamiques perpétuellement régressives de l’ignorance des figures marquantes, des idées maitresses produites à l’école congolaise des sciences politiques, mais aussi, des dimensions éthiques et humaines de certains traits de personnalité. 

Au niveau méthodologique, il s’agit essentiellement des récits de vie, des entretiens, des parcours commentés et de la compilation de la documentation scientifique et administrative. La question centrale que nous nous posons est « comment et par qui est-ce que les sciences politiques sont-elles nées au Congo-Kinshasa ? Quelles sont les idées maitresses, les figures marquantes, les pratiques sociales caractéristiques de l’école (ou des écoles) congolaise(s) des politiques ? Y a-t-il combien des générations des doctrinaires (sentencieux) politologues et quels sont l’apport, l’héritage actif ou passif, les valeurs et les antivaleurs de tout un chacun ? Au finish, la science politique est-elle une science politisable et politisée ?

Nous explorons l’hypothèse selon laquelle les sciences politiques seraient construites essentiellement à partir du noyau central, formé par les élèves de Benoit Verhaegen et qui ont été renforcés ou atténués par les apports extérieurs. Au niveau de l’héritage global, ces pionniers des sciences politiques au Congo-Kinshasa ont maintenu la flamme de la recherche scientifique, en dépit de diverses conjonctures auxquelles ils ont pu faire face. Mais, toutes ces prouesses mnésiques ont été, à certains moments, ralenties par quelques rivalités inter-groupales. En soi, l’émulation scientifique est une bonne chose, mais dans notre contexte, elle a été orientée vers le nivellement par le bas (tribalisme, subjectivisme, clientélismes, etc.). Ces limites ont biaisé l’élan de la science politique congolaise.

De ce fait, aborder les différents aspects de la vie de nos maîtres ou monuments permet de souligner un pan important de l’histoire de la science politique dans notre pays, en Afrique et au-delà.

Ceci permettra aux jeunes générations des politologues de rectifier les tirs en vue de faire progresser les connaissances et les habitudes de recherche. Cette attitude nous introduit directement dans les sciences sociales impliquées ou embarquées, c’est-à-dire qui entrent en dialogue par le moyen de la recherche avec la société civile ou des individus et collectifs non organisés.     

Car, il y a eu une crise de la capacité de travailler en équipe ! Les chercheurs antérieurs ont ravivé les réflexes de la culture paroissiale, chacun puisant dans son terroir naturel et culturel néo traditionnel et/ou clientéliste pour raisonner, agir, citer ou s’abstenir de citer les références de l’autre, y compris sur le plan scientifique. Certains se sont aimés, d’autres se sont détestés, tous se sont critiqués positivement ou négativement, objectivement et/ou subjectivement. Tout cela peut expliquer l’état de lieu des progrès et des régressions de la science politique. 

En fin, il est important de relever que l’observatoire de la gouvernance avait déjà mené, depuis 2018, quelques enquêtes sur certains de nos maitres ; mais cette fois- ci, nous élargissons le débat à toute la communauté scientifique de différents Départements des Sciences Politiques et Administratives ainsi que les filières connexes de l’Unikin, Unilu, Unikis, UOB, UNIGOM, etc afin que chacun des contributeurs de l’ouvrage à publier puisse aborder l’un ou l’autre aspect de la thématique.

Sous la codirection de Jérôme Mungukende et Michel Bisa, nous sollicitons des textes consacrés à: 

  • l’histoire des sciences politiques au Congo-Kinshasa, 
  • les entretiens biographiques ou autobiographiques, héritages et anecdotes en lien avec les enseignants-chercheurs en sciences politiques au Congo-Kinshasa et
  • les parcours commentés de certaines figures, idées scientifiques et conduites déontologiques.

Comment nous faire parvenir votre Contribution ?

Il faut respecter les consignes suivantes :

Longueur du texte : 3 à 5 pages maximum incluant les références bibliographiques ;

  1. Nous encourageons les comptes rendus de lecture, recensions, témoignages, récits de vie universitaire et/ou parcours académique commentés ;
  2. Faire usage autant que possible de titres et/ou de sous-titres ;
  3. Possibilité d’utiliser des photos, tableaux, schémas, graphiques ;
  4. N’utiliser que des notes de bas de page comme sources bibliographiques ;
  5. Taille des caractères : 12 ; Police : Times New Roman ;
  6. Délai : le 30 mai 2024 ;
  7. Publication prévue : fin 2024 ou début 2025 auprès de l’Harmattan Paris ;
  8. Les textes seront relus par un comité de lecture constitué des enseignants-chercheurs professionnels.

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 Le Secrétaire Scientifique de l’OG
Prof. Bisa Kibul Michel/Moluki pe Motangisi
De l'UCC à l'UNILU et l'UNIKIN
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